À la neige, au Lioran (Mars 2014)

Bonjour,

La sortie avait été programmée en août, à la fin du rassemblement à Fougères; de même qu'avait été prévue la sortie de Mortagne sur Gironde. Il s'agissait de poser des jalons, des objectifs à atteindre, pour les travailleurs (il y en a parmi nous) passent sans trop de douleurs l'année laborieuse à venir.
Voici donc une petite relation de notre dernière sortie à la neige, à l'initiative de Corinne et Alain, que vous trouverez ci-dessous avantageusement portraiturés.


Nous avions établi notre camp de base à Laveissière, petit village situé au bas des pistes de la station du Lioran et Super Lioran, dans le Cantal. Le temps était à la neige, comme il convenait pour une sortie de ce type.


Comme nous craignions le froid, nous nous étions établis au camping municipal du village pour bénéficier du branchement électrique et des sanitaires chauffés avec eau chaude à volonté aux éviers et aux douches, le tout fort bien entretenu, ce qui est tout de même appréciable et notable en notre époque de sagouins pléthoriques



Les repas en commun, tant au camping qu'au pied des pistes, ont été pris dans le LT d'Alain, qui s'est toujours activé aux fourneaux tandis que le reste de la troupe du genre féminin majoritaire papotait sans retenue ni état d'âme.


Évidemment, de l'antigel, de marque Donjon et d'alcoolémie peu raisonnable, avait été prévu pour les durites internes. Il a été humé, dégusté et fort apprécié, avec d'autant plus d'enthousiasme que les nez rouges résultants pouvaient être mis sur le compte des rigueurs hivernales et non sur l'ingestion de cette ambroisie bienvenue. Hypocrisie, quand tu nous tiens!



Nous sommes venus voir la blanche neige : elle était là et bien là, comme on peut le constater.


Il était fort agréable de marcher sous le soleil dans cette neige craquante. Ici, auprès des bâtiments de la station, c'était les préliminaires à une promenade sur piste de ski de fond qui nous fit faire le tour du cirque (vestige de volcan), parmi les sapins aux branches alourdies.
Ci-dessous : Morgane et Corinne


Léna au crapahut.


Le ciel bleu pouvait rapidement virer au sombre, annonciateur de chutes (de neige, bien sûr, outre les glissades et autres dégringolades)


Un jour, la neige tomba même avec force toute la journée durant, causant une superbe pagaille au moment de redescendre des pistes au camping. La route était glacée, et un bus en travers, nous a-t-on dit, ajoutait encore à la confusion mais le LT, pourtant fin patineur naturel, ne glissa pas une seule fois, sans grâce à la maestria pilotatatoire de maître Alain



Nous attendrons sagement que le flux de voitures glissantes se soit tari pour prendre la route en mode prudence.


Bien sûr, nous fîmes les fous, puisque nous étions venus pour ça. Nous posâmes pour la postérité aussi, comme si elle attendait quelque chose de nous, pauvres éphémères que nous sommes, que nous posions sérieusement...


.. ou en mode pitre.


Le soir venu, après une longue marche revigorante, les pistes sont désertées, le froid s'intensifie



Corinne pose en victorieuse, après une longue marche dans la neige


Après l'effort, le réconfort, si tant que mettre son estomac à rude épreuve soit un réconfort. Cependant, ce fut avec bonheur que chacun se jeta qui sur la pierrade, qui sur sa portion bouchère de Salers, qui sur sa fondue... au restaurant du lieu. Vous ne nous verrez pas en train de bâfrer : trop à jouer des mandibule, aucun d'entre nous ne songea à photographier la scène. Nous voici seulement dans l'attente :



Il y eut même un chien alléché par notre commande qui chercha quelque accointances avec l'autre poilu blanchi de la tablée. Qui se ressemble s'assemble dit-on...


Peut-on clore le sujet sans montrer ce splendide bonnet à poil si seyant sur ces jeunes femmes? (Corinne et Léna)



De très bons moments que nous avons passés là, dans la joie et la simplicité.
À refaire, non pas parce que c'était mal fait, mais parce que nous y avons pris goût.

André