Rassemblement Bouglon 2012 (3) : les moments forts

Ceci fait suite à la Première partie de la relation à ne pas manquer

Après la baignade, nous revînmes à Bouglon, où un grande table fut prestement dressée à proximité des véhicules et des nécessaires cuisines de la salle des fêtes. On peut admirer le souci du détail qui présida à l'entreprise, avec une alternance des couleurs de chaises ou de couverts.

Nous attendîmes la venue de Madame le Maire et de son mari, qui tardèrent juste ce qu'il est convenable pour des personnages de quelque importance.

Les libations d'usage purent alors commencer sans trop de retenue. Il faut dire que le breuvage était tiré à la louche d'un récipient aux allures de marmite, ce qui n'était pas sans rappeler le chaudron et la potion magique d'Astérix auquel on accède par une longue queue comme aux temps, lointains et inconnus, des restrictions alimentaires.

Madame le maire et son mari furent installés aux places d'honneur, et les ripailles commencèrent avec un gaspacho bienvenu par ce temps de chaleur inclémente.

Dès lors, le brouhaha diminua d'intensité et l'on entendit davantage de tintements de cuillères (ou cuillers si l'on préfère parler vieille France) que de plaisanteries





À une heure déjà avancée de la nuit, Agnès, grande ordonnatrice de cérémonie, demanda le silence et fit avancer Léna, qualifiée d'artiste en herbe fleuron de notre saine jeunesse, afin qu'elle remît à Madame le Maire, le cadeau de remerciements qu'elle avait conçu, à savoir une aquarelle de la mairie de Bouglon. L'intention délicate, le geste sûr et l'objet réussi furent appréciés à leur juste valeur.



Dans la foulée, on remercia également d'une bouteille de whisky José et Jean-Michel pour leur concours précieux aux festivités, l'un parce qu'il prépara la paëlla et l'autre parce qu'il poussa la chansonnette.







Et bien sûr, notre Corinne toujours aussi pleine de vitalité et d'espièglerie parvint à faire danser des gens qui ne dansent jamais (pas tous, toutefois : certain résista, et il s'en excuse auprès d'elle)



Par la suite, il faut bien noter qu'il y eut des volontaires pour la gambille langoureuse à défauts de prestes entrechats, dont nos invités de marque pourtant plus qu'octogénaires.
Ah, on sait se tenir à Bouglon, et pour longtemps!







Sur le tard, la nature n'ayant pas doté chacun du même dynamisme que Corinne, on constata chez quelques anciens une certaine mollesse dans les genoux ainsi qu'un affaissement de paupière qui en disait long sur ce qui leur restait de vigueur. Morphée les berçait déjà dans ses doux bras que j'imagine plantureux comme tout le reste de sa personne d'ailleurs, allez savoir pourquoi?








En bref, ce fut une bien agréable soirée qu'il convint de terminer en rangeant le matériel puis en allant sagement se glisser dans les plumes afin d'être frais et dispos pour les bombances du lendemain. À découvrir sur la page suivante.