Vichy : fête européenne du Camping-Car 24~26 mai 2013
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Vichy : fête européenne du Camping-Car 24~26 mai 2013
Bonjour, les amis.
Allez! Tire mon gars!
Plusieurs emplacements avaient été prévus, les uns en bordure de piste ou de rivière, les autres sur des surfaces plus ou moins nues mais rendues boueuses par les précipitations abondantes
En bordure de piste, au milieu des pâquerettes
Au bord de l'eau, sans moustiques vu le froid glacial de la saison
Presque autant de monde que lors du rassemblement des LT
... un chapiteau avait été dressé,
Le restaurant gastronomique.
Comme sur le restant du pays nous avons eu une météo déréglée par le réchauffement climatique (qu'ils disent, les écologistes savants), à savoir une température digne d'un mois de décembre et une pluviométrie qu'un mois de novembre bien fier de lui n'aurait pas renié. Cependant, nous avons eu quelques moments de répit, avec du ciel bleu, que les nuages d'abord sympathiques rendaient assez vite menaçant. À défaut d'être agréable, la chose en devenait esthétique. À mon avis, évidemment.
Ciel bleu comme un sourire sur le lac de Vichy
Ciel sombre comme une menace qui fut mise à exécution sur le même lac
L'église Art Déco Saint Blaise-Notre Dames des Malades
L'intérieur de la même église
Façade néo-mauresque des thermes
L'entrée impressionnante des thermes
Le Pavillon des Sources, où l'on peut goûter aux différentes eaux, sans les hôtesses d'autrefois pour servir
La verrière colorée du Pavillon des Sources
Façade meringuée citron du Monoprix
L'extérieur de l'Opéra par temps de pluie, avec sa marquise en pétales
Une verrière Art Nouveau à l'intérieur de l'Opéra
Comme une danseuse de flamenco dans une lumière verte
L'aigrette rebelle
Saxophoniste de banda auvergnate
Et hardis! pour la bourrée...
Au son des flonflons et de l'accordéon
À la prochaine découverte.
André
Pour la deuxième fois, nous nous sommes rendus à cette manifestation, la première fois à Albi et cette fois-ci à Vichy, autant par disponibilité que par désir de connaître une ville de fameuse réputation. Et Vichy, comme chacun sait, est une ville d'eau. C'est sans doute pour cette raison que partis de la maison par un temps maussade nous sommes arrivés à bon port sous des trombes d'eau.
Nous avions rendez-vous au parc omnisport Pierre Coulon à l'écart de la ville, tout au bord du "lac" constitué par une retenue de l'Allier. Endroit judicieux s'il en est pour un regroupement de camping-car : vaste, magnifiquement arboré, avec des cours d'eau qui serpentent au sein de pelouses tondues sans qu'un brin d'herbe n'ose se dresser en épi rebelle. Mais voilà : tant de pluie avait rendu les pelouses spongieuses. Bien sûr, j'y ai fait du sur-place lors de mon stationnement. Quelques bras musclés purent me sortir d'embarras.
Ce ne fut pas le cas pour de gros intégraux, que l'on vit dans l'humiliant attelage à un bon vieux John Deere sous l'oeil goguenard de quidam toujours disposé à se gausser du tracas d'autrui.
Nous avions rendez-vous au parc omnisport Pierre Coulon à l'écart de la ville, tout au bord du "lac" constitué par une retenue de l'Allier. Endroit judicieux s'il en est pour un regroupement de camping-car : vaste, magnifiquement arboré, avec des cours d'eau qui serpentent au sein de pelouses tondues sans qu'un brin d'herbe n'ose se dresser en épi rebelle. Mais voilà : tant de pluie avait rendu les pelouses spongieuses. Bien sûr, j'y ai fait du sur-place lors de mon stationnement. Quelques bras musclés purent me sortir d'embarras.
Ce ne fut pas le cas pour de gros intégraux, que l'on vit dans l'humiliant attelage à un bon vieux John Deere sous l'oeil goguenard de quidam toujours disposé à se gausser du tracas d'autrui.
Allez! Tire mon gars!
Plusieurs emplacements avaient été prévus, les uns en bordure de piste ou de rivière, les autres sur des surfaces plus ou moins nues mais rendues boueuses par les précipitations abondantes
En bordure de piste, au milieu des pâquerettes
Au bord de l'eau, sans moustiques vu le froid glacial de la saison
Presque autant de monde que lors du rassemblement des LT
À ce que je crois savoir, nous étions, grosso modo, 1500 équipages, 3000 personnes au bas mots, sans compter les chiens et les chats de compagnie, ni les animateurs et exposants. Pour accueillir tout ce monde, le divertir, l'inciter à commercer et le nourrir...
... un chapiteau avait été dressé,
et un fort beau bâtiment faisait office, pour moitié, de restaurant et, pour l'autre moitié, de marché aux spécialités locales.
Le restaurant gastronomique.
Comme sur le restant du pays nous avons eu une météo déréglée par le réchauffement climatique (qu'ils disent, les écologistes savants), à savoir une température digne d'un mois de décembre et une pluviométrie qu'un mois de novembre bien fier de lui n'aurait pas renié. Cependant, nous avons eu quelques moments de répit, avec du ciel bleu, que les nuages d'abord sympathiques rendaient assez vite menaçant. À défaut d'être agréable, la chose en devenait esthétique. À mon avis, évidemment.
Ciel bleu comme un sourire sur le lac de Vichy
Ciel sombre comme une menace qui fut mise à exécution sur le même lac
Que faire durant les trois jours de festivités (6 jours avec l'aller et le retour)?
Une fois que l'on a visité les stands des professionnels du camping-car (Laïka, Burstner, Autostar, Chausson et compagnie), ceux des accessoiristes, ceux des charlatans, et fait quelques emplettes non indispensables au marché des spécialités artisanales et locales, il ne restait qu'à viser entre deux averses et aller visiter la ville.
Celle-ci se trouvait à 3 kilomètres du lieu de stationnement. On pouvait y aller à pied en longeant le lac, en petit train navette, ou en combinant un peu de marche puis l'usage de la navette fluviale gratuite qui, en faisant traverser le lac, vous déposait non loin du centre ville.
C'est par ces moyens pédestres et navals que nous sommes allés à plusieurs reprises nous promener dans Vichy. La ville vaut bien qu'on lui consacre du temps, même par temps morose. Elle eut ses heures de gloires sous Napoléon 3, et plus tard dans l'entre deux guerres. Le style de ses constructions s'en ressent. On y trouve beaucoup d'exemples Art Nouveau, avec ses entrelacs caractéristiques, et d'autres plus géométriques de l'Art Déco.
Ainsi, l'église Saint Blaise-Notre Dame des Malades est-elle une illustration parfaite du style Art Déco. L'extérieur n'est pas bluffant comme l'est l'intérieur, avec ses immenses vitraux, ses peintures et céramiques.
Une fois que l'on a visité les stands des professionnels du camping-car (Laïka, Burstner, Autostar, Chausson et compagnie), ceux des accessoiristes, ceux des charlatans, et fait quelques emplettes non indispensables au marché des spécialités artisanales et locales, il ne restait qu'à viser entre deux averses et aller visiter la ville.
Celle-ci se trouvait à 3 kilomètres du lieu de stationnement. On pouvait y aller à pied en longeant le lac, en petit train navette, ou en combinant un peu de marche puis l'usage de la navette fluviale gratuite qui, en faisant traverser le lac, vous déposait non loin du centre ville.
C'est par ces moyens pédestres et navals que nous sommes allés à plusieurs reprises nous promener dans Vichy. La ville vaut bien qu'on lui consacre du temps, même par temps morose. Elle eut ses heures de gloires sous Napoléon 3, et plus tard dans l'entre deux guerres. Le style de ses constructions s'en ressent. On y trouve beaucoup d'exemples Art Nouveau, avec ses entrelacs caractéristiques, et d'autres plus géométriques de l'Art Déco.
Ainsi, l'église Saint Blaise-Notre Dame des Malades est-elle une illustration parfaite du style Art Déco. L'extérieur n'est pas bluffant comme l'est l'intérieur, avec ses immenses vitraux, ses peintures et céramiques.
L'église Art Déco Saint Blaise-Notre Dames des Malades
L'intérieur de la même église
Il y a beaucoup de thermes à Vichy, certains de constructions modernes, qui pourraient être n'importe quoi d'autre, mais les Thermes des Dômes me semblent aussi représentatif d'un style Néo Mauresque, avec ses dômes aux tuiles faïencées et ses formes tarabiscotées Art Nouveau
Façade néo-mauresque des thermes
La verrière de l'entrée (ci-dessous) date des année 80.
J'étais en train de l'admirer et de chercher le bon angle pour la photographier lorsque un quidam âgé et fort poli engagea la conversation avec moi. Il s'agissait de l'architecte qui avait dessiné cette verrière. De fil en aiguille, il en vint à me proposer de me servir de guide dans la ville pour me faire découvrir tous les chantiers de rénovation qu'il avait entrepris au cours de sa longue carrière. Hélas, il était pressé et ne put rester longtemps en ma compagnie
J'étais en train de l'admirer et de chercher le bon angle pour la photographier lorsque un quidam âgé et fort poli engagea la conversation avec moi. Il s'agissait de l'architecte qui avait dessiné cette verrière. De fil en aiguille, il en vint à me proposer de me servir de guide dans la ville pour me faire découvrir tous les chantiers de rénovation qu'il avait entrepris au cours de sa longue carrière. Hélas, il était pressé et ne put rester longtemps en ma compagnie
L'entrée impressionnante des thermes
Le Pavillon des Sources affiche quant à lui une belle allure Art Nouveau, avec ses ferronneries à volutes, ses lustres à globes, ses couleurs dragées, ses voûtes et son immenses verrières centrale à carreaux teintés
Le Pavillon des Sources, où l'on peut goûter aux différentes eaux, sans les hôtesses d'autrefois pour servir
La verrière colorée du Pavillon des Sources
Au hasard des baguenaudes, nez en l'air on découvre de bien beaux bâtiments, comme ici le Monoprix avec ses allures de meringue au citron, dont je ne saurais dire à quelle époque il les doit. Les premiers Monoprix datent des années 30, donc en plein période Art Déco, mais le bâtiment est peut-être plus ancien
Façade meringuée citron du Monoprix
On ira encore admirer l'Opéra, également appelé Casino-Théâtre, inauguré en 1901 et lui aussi orné en style Art Nouveau, notamment à l'extérieur par une marquise en forme de pétales et à l'intérieur par des verrières colorées et la voûte de la coupole (qu'on ne m'a pas laissé photographier, un agent de sécurité patibulaire m'ayant fermement fait remarquer qu'il s'agit d'un lieu privé et non public).
L'extérieur de l'Opéra par temps de pluie, avec sa marquise en pétales
Une verrière Art Nouveau à l'intérieur de l'Opéra
Vichy est également très fleurie. Si l'on baisse les yeux pour les approcher de quelque coquelicot géant (sans doute cette fleur a-t-elle un nom plus approprié), on dirait une danseuse de flamenco avec sa robe virevoltante.
Comme une danseuse de flamenco dans une lumière verte
Ailleurs, se sont des fleurs en boule qui ressemblent à de la grosse ciboulette, où tous les éléments sont proprement alignés, sauf un, qui se hausse du col et veut être au-dessus de la mêlée.
L'aigrette rebelle
Sur le site, nous eûmes droit à plusieurs spectacles donnés sous le chapiteau. Il y en avait pour tous les goûts, tous les âges, toutes les sensibilités : numéro de chansonnier truculent avec un faux Coluche plus vrai que nature, concert avec Abba Project, soirée DJ, thé dansant avec grand orchestre etc,.
À l'extérieur, l'animation a été assurée par une troupe auvergnate de banda (j'ignorais que ce genre musical si typiquement du sud-ouest eût atteint ces régions froides!) ainsi que par un groupe folklorique qui dansait la bourrée au son de la vielle à roue.
À l'extérieur, l'animation a été assurée par une troupe auvergnate de banda (j'ignorais que ce genre musical si typiquement du sud-ouest eût atteint ces régions froides!) ainsi que par un groupe folklorique qui dansait la bourrée au son de la vielle à roue.
Saxophoniste de banda auvergnate
Et hardis! pour la bourrée...
Au son des flonflons et de l'accordéon
La place me manque pour évoquer les espaces verts et fleuris de la ville qui constitueraient un sujet à part entière. Nulle part je n'en ai vu autant, aussi bien entretenus. Il est vrai que je suis loin de tout connaître. Il me reste beaucoup de choses à découvrir et ça, c'est encourageant
À la prochaine découverte.
André
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Linux? Pas assez cher, mon fils!
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