Inde ....Suite Delhi 4
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Inde ....Suite Delhi 4
C'est reparti...
C'est le 25 décembre, un jour particulier...
Il ne fait chaud du tout, il y a un peu de brume, le soleil aura du mal à pointer son nez...
Déjà hier soir, alors que nous arrivions au LT dans l'obscurité, une voix qui nous demandait : Pani...Pani...Pani ! En language local, Pani, c'est de l'eau !
Donc un homme qui avait soif et qui ne demandait que de l'eau.
Je comprends alors que cet homme qui restait sur place pour la nuit pour garder des planches de bois n'avait même pas à boire !
Son patron lui demandait de coucher sur place, c'est à dire dehors, pour garder du matériel, sans se soucier si son ouvrier avait le minimum sous la main...
Nous lui donnons de l'eau et nous comprenons qu'il a aussi faim...
C'est du pain qu'il engouffre rapidement, ensuite un peu de gâteau qu'il nous reste.
Nous passons la nuit, et le lendemain, l'homme est toujours là, transi de froid, il réclame quelque-chose pour se mettre sur le dos, car il a dormi sur des chiffons en tentant de se faire un toit pour se protéger...
Nous lui préparons un bon café chaud que je lui apporte, il tremble, il a du mal à mettre le verre aux lêvres...
Je passe au cabinet de toilette et je décide de l'amener devant les locaux de l'Ambassade du Pakistan ou se tient une espèce de boui-boui qui fait dans le thé Indien et qui vend de quoi satisfaire la moindre faim.
Il ne sait si son patron va venir chercher les planches ce jour...
Nous nous dirigeons donc un carrefour où officie un marchand de tchai, (Thé), je lui en commande un, je lui demande de choisir des gâteaux qu'il engouffre avant que j'ai le temps de sortir la monnaie, je lui prends des gâteaux secs, des cigarettes, une espèce d'huile en sachet pour se coiffer... Bref, il se ragaillardit et me serre dans ses bras comme un sauveur !
Nous regagnons le parking du LT, il est content de s'être fait un ami...
Je lui dis que nous ne serons pas là ce jour, et que s'il est encore présent ce soir, on se reverra...
Dans les faits, en rentrant dans la soirée, les planches étaient parties et leur gardien aussi...
Par contre, les Pakistanais qui étaient dans l'attente de l'ouverture de leur ambassade attendaient en vain le lendemain, couchant à même le sol pour être les premiers dans la file...
C'est le 25 décembre, un jour particulier...
Déjà hier soir, alors que nous arrivions au LT dans l'obscurité, une voix qui nous demandait : Pani...Pani...Pani ! En language local, Pani, c'est de l'eau !
Donc un homme qui avait soif et qui ne demandait que de l'eau.
Je comprends alors que cet homme qui restait sur place pour la nuit pour garder des planches de bois n'avait même pas à boire !
Son patron lui demandait de coucher sur place, c'est à dire dehors, pour garder du matériel, sans se soucier si son ouvrier avait le minimum sous la main...
Nous lui donnons de l'eau et nous comprenons qu'il a aussi faim...
C'est du pain qu'il engouffre rapidement, ensuite un peu de gâteau qu'il nous reste.
Nous passons la nuit, et le lendemain, l'homme est toujours là, transi de froid, il réclame quelque-chose pour se mettre sur le dos, car il a dormi sur des chiffons en tentant de se faire un toit pour se protéger...
Je passe au cabinet de toilette et je décide de l'amener devant les locaux de l'Ambassade du Pakistan ou se tient une espèce de boui-boui qui fait dans le thé Indien et qui vend de quoi satisfaire la moindre faim.
Il ne sait si son patron va venir chercher les planches ce jour...
Nous nous dirigeons donc un carrefour où officie un marchand de tchai, (Thé), je lui en commande un, je lui demande de choisir des gâteaux qu'il engouffre avant que j'ai le temps de sortir la monnaie, je lui prends des gâteaux secs, des cigarettes, une espèce d'huile en sachet pour se coiffer... Bref, il se ragaillardit et me serre dans ses bras comme un sauveur !
Je lui dis que nous ne serons pas là ce jour, et que s'il est encore présent ce soir, on se reverra...
Dans les faits, en rentrant dans la soirée, les planches étaient parties et leur gardien aussi...
Par contre, les Pakistanais qui étaient dans l'attente de l'ouverture de leur ambassade attendaient en vain le lendemain, couchant à même le sol pour être les premiers dans la file...
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