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Iran Le retour

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Iran      Le retour Empty Iran Le retour

Message  Invité Sam 20 Avr - 20:58

Nous voici donc en Iran, notre entrée est facilité par des douaniers sympathiques qui accélèrent les formalités.
Nous devrons quand-même attendre une heure un policier qui doit nous escorter kusqu'à Zahédan distant de 75 km.
Au préalable, Myosette mettra son foulard qu'elle ne quittera que pour passer en Turquie, deux mois plus tard.

A mi chemin, changement d'escorte pour tomber sur un jeune policier qui ose nous réclamer un bakchich que je refuserais de payer !
A voir sa mine et entendre ses propos déclinés en Farsi, je comprenais alors qu'il nous apporterai des problèmes...
En effet, alors que nous arrivions à Zahédan, nous fûmes confrontés à une armée de policiers qui ont tenté de nous intimider en retenant nos passeports.
En clair c'était : " Pas de Bakchich -Pas de passeports " . Qu'à cela ne tienne, nous allons ensuite entrer dans une rocambolesque série digne de "Starsky et Hutch", oû même sans passeport nous mettrons le contact et tenterons de continuer contre l'avis de ces maffieux policiers.
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Les voici, les policiers véreux qui tenteront de nous estorquer de la menue monnaie sous forme de Bakchich. Photographiés en cachette...

Afin de ne pas alourdir le texte, je passerai sur les détails croustillants qui ont émaillés notre journée.

Nous voici enfin avec une escorte "attendue" durant quatre heures, ( punition), en direction de Bam, peu de temps avant que la nuit arrive.

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Une escorte qui sera relayée par une autre 15 km plus loin et ainsi de suite jusqu'à la nuit venue.

Au départ, j'avais prévenu que je ne souhaitais pas rouler de nuit, et qu'il serait bon de prévoir l'endroit où nous passerons la nuit.
Malgré cela, chaque escorte laissait le soin à la suivante pour régler notre bivouac, aucune ne souhaitant prendre la décision de nous héberger...
A force de rouler de nuit, la moutarde commençait à me monter au nez...
Nous avions deux policiers en arme à l'intérieur du LT, un avait mal à la tête et l'infirmière de service, Myosette, donnera un cachet et un verre d'eau au "malade".
C'est alors qu'à nouveau un des deux demande un....bakchich !
Refus poli de ma part, mon souhait étant de trouver un endroit oû se poser pour la nuit.

Nous nous arrêtâmes devant un nouveau poste, oû nous devions bivouaquer, manque de chance, le chef refuse tout bonnement de nous avoir en ses murs !
Je proteste et avance qu'à l'aller, en septembre 2012, nous avions été mieux traités et pour justifier les dates, je demandais ....les passeports, que je mettais enfin dans ma poche sous les yeux des policiers qui me les réclamaient avec insistance .
Je me dirigeais vers le LT pour mettre le contact et à nouveau repartir...
Un policier tentera même d'ouvrir ma porte alors que déjà j'avais enclenché une vitesse !

Nous voilà repartis de nuit vers on ne sait où ! Pas longtemps, car un Pick-up nous fait des appels de phares à l'arrière, il faut s'arrêter à nouveau.
En sort trois policiers surexcités qui me réclament les passeports qu'ils n'auront pas, je ne cède en rien à leurs menaces, je demande une escorte pour rallier un bivouac pour la nuit et rien d'autre.

On nous attribue un espèce de policier qui manifestement avait peur, mais on ne savait pas de quoi !
Il était nerveux et communiquait avec ces compères par radio, la kalachnikov entre les jambes .

Il m'explique que nous longeons l'Afghanistan et que l'endroit est particulièrement dangereux ! Il ne m'avait pas dit ça, que nous entendons un drôle de bruit à l'avant droit du LT...
C'est un pneu crévé, rien de moins, je tente de me ranger au plus prés du bord de la chaussée, mais il y a une "marche" d'au moins 20 cm entre le macadam et le bord de la route.

Le policier est alors pris d'une trouille pas possible, il me demande alors de rouler, sans s'arrêter, ce que bien sur je refuse, au risque de laisser mon pneu sur la route...
Me voilà alors de nuit, enfilant mon gilet fluo, balisant le LT avec le triangle et cherchant des cailloux pour arriver à compenser le devers afin d'engager le cric et lever le LT...

Myosette et moi revoyons la scène de ce policier qui ne savait plus où se mettre, qui appelait à la radio, qui tout tremblant me demandais d'accélérer pour repartir au plus vite !

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Au bout de 15 mn, nous voilà repartis vers....

Une dizaine de km plus loin, alors que nous devons nous arrêter, je décide que nous n'irons pas plus loin malgré l'insistance d'un "chef" qui commence sérieusement à me "barber" depuis quelques temps.

Nous passerons la nuit sur le bord de la route, mais nous ne repartirons pas, point final !

C'est alors que voyant que ma fermeté est sans limite, nous nous retrouvons à être obligés de prendre notre élan en pleine nuit pour passer une langue de sable pour atterrir prés d'un bâtiment plus ou moins désaffecté qui se trouvera être un ancien poste de .....police !

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