La Palmyre Le 20~21~22 Avril 2013

Certes, Myosette et Jean François ont fait un beau voyage et sont heureux comme Ulysse, ainsi que l'écrivait il y a fort longtemps Joachim Du Bellay (1522-1560). Ils sont allés très loin pour cela, mais ce n'est pas une obligation. On peut être heureux à faible distance et faire également un beau voyage, dans d'autres paysages, plus intérieurs ceux-là : il suffit de retrouver des amis.

C'est ainsi que le ciel bleu aidant, malgré un vent vif et mordant, nous nous retrouvâmes à La Plamyre (17570), internationalement connu pour son zoo, Corinne, Alain, Morgane et nous-mêmes : Martine et ma pomme.
À La Palmyre, les aires de services pour camping-cars étaient bourrées à craquer et payantes pour peu de services offerts. Nous nous sommes donc dirigés vers Les Mathes, à quelques misérables kilomètres de la foule, où nous avons trouvé un village charmant, coquet, entretenu au cordeau et possédant une aire de services nue de tout occupant.

La mairie du lieu, d'architecture moderne, est agrémentée d'un très agréable jardin public, fleuri à profusion en cette saison. Nous n'avons pas résisté à l'envie d'être portraiturés devant un de ces arbres magnifiques qui l'ornementent.

Sur l'aire de services déserte, aux heures idoines, nous avons sorti les équipements adéquats et rien ni personne ne nous empêchait alors de jouer de la trompette si nous le désirions. La preuve en image. Évidemment, après de telle séances musicales (tempo : et glou, et glou), il a été hors de question de prendre le volant. D'ailleurs, c'était le soir des retrouvailles, et le couchage des camping-cars nous tendaient les draps tout à côté. Il n'était pas nécessaire de s'arrimer au cerceau pour aller fourrer la viande dans les torchons.

Il faut préciser que le rayon de soleil traversant le petit rosé de Monbazillac pour poser un reflet caustique de toute beauté sur la nappe, était une sérieuse et pressante invitation à se laisser aller mollement dans la douceur de l'amitié autour de verres remplis

Avant de nous séparer, ce qui arrive toujours trop vite, nous avons décidé de nous offrir un repas aux fruits de mer, arrosé d'un colombard blanc local, sec mais fruité à souhait, dont je ne vous dis que ça! À consommer sur place, bien sûr, avec du crabe, des crevettes, des bulots et des huîtres, tandis que l'air marin (un peu vif) venait nous revigorer, comme si besoin en était. Ah! Quels moments intenses!

Nous nous sommes séparés avec un ciel qui se mettait à la pluie, mais peu nous mportait : nous allons nous retrouver au lac de Vassivière, très prochainement, pour le pont du 8 mai et de l'Ascension, petite réunion à laquelle tout le monde est convié

Mais avant ce nouveau bon moment à vivre, nous (Martine et André) sommes allés chez Myosette et Jean François, qui nous ont conté leurs aventures tout en pimentant leur récit par la dégustation de spécialités qu'ils ont ramenées dans leurs bagages : épices indiennes diverses, sucre au safran, nougats et pâtisseries d'Iran etc. J'en parlerai plus tard

Nous n'avons vu qu'un LT, tout jaune et tout seul sur un parking de La Palmyre.
Et figure-toi que lundi matin, la boulangère qui faisait sa tournée sur l'aire de services des Mathes nous a suggéré d'aller acheter les huîtres à La Tremblade, et pour je ne sais quelle raison, nous les avons prises à Saint Palais sur Mer, si je ne me trompe pas.

En effet, nous aurions pu en siroter un, benoîtement, tout en faisant connaissance.
Cependant, le coup peut être facilement rattrapé : il te suffit de te rendre au lac de Vassivère pour le pont du 8 mai, ou de nous rejoindre à Fougères pour le rassemblement annuel du 15 Août

Au plaisir de concrétiser

André