Le tour de la Baltique (Sixième livraison : Pologne)

Bonjour


J'imaginais la Pologne comme un pays gris, boueux, sale, triste, avec des individus se méfiant les uns des autres, s'espionnant peut-être, peuplée d'ivrognes... Hé bien pas du tout : la Pologne m'a parue gaie, cordiale, colorée, familiale, fantaisiste et quand même fidèle à sa réputation d'assoiffée. Saoûl comme un Polonais est une réalité. Et je ne parle pas de la conduite automobile des gens du cru, qui vous fait remercier Dieu de revenir à la maison sans avoir subi d'accrochage!

Cela dit, le pays est plaisant, notamment le long des plages de la Baltique, où le vacarme, l'irrespect et le débraillé de chez nous ne sont pas de mise. Je vais donc en garder une image positive, très éloignée de l'image mentale que j'en avais conçue à l'écoute des médias au temps d'avant la chute du Mur.

Notre première étape s'est établie à Mikolaki, une ville touristique et bouillonnante au bord d'un grand lac qui pourrait ressembler à n'importe quel autre. Mais alentour, la statue de Jean Paul II nous rappelle bien que nous sommes en Pologne
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Un beau voilier sur ce lac, suffisamment vaste pour qu'il puisse y voguer :
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L'on tombe parfois sur des restes de l'ére communisme, pointilleuseùent (nostalgiquement?) bichonnés comme cette Traban "customisée" :
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Nos pérégrinations nous ont conduits au bord d'un autre lac, à Ostroda, une ville joyeuse, aux couleurs gaies. Nous nous étions posés face au lac, derrière une bâtisse inhabitée, un endroit qui sembla judicieux à un camping-car allemand puisqu'il qu'il vint s'intaller près de nous pour l'une des deux nuits que devions passer là.
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Une particularité d'Ostroda est, semble-t-il, la sculpture sur bois; il s'en dresse plusieurs sur les pelouses, en bordure du lac, directement taillées dans des troncs d'arbre qui prennent alors un aspect fantastique.
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Pour le photographe amateur que je suis, les plans d'eau sont toujours une mine à exploiter, grâce aux reflets...
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... ou aux couchers de soleil que raillent les photographes si avertis qu'ils en perdent leur capacité d'émerveillement.
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Les bâtiments administratifs avaient là des allures de château de Moulinsart.
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À Ustka, ville portuaire pleine d'animation avec sa plage sans vague dignes de ce nom, nous avons vu que les enfantsd'ici jouent, par 30°, autour des jets d'eau comme les nôtres. Il sont simplement beaucoup plus blonds.
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Les touristes, nombreux et polonais pour la plupart, étaient attendus à quai, pour aller voguer sur la Baltique à bord d'un galion de pirates, une réplique dont l'aspect pacotille n'avait rien d'effrayant :malgré le dragon de ferraille en figure de proue
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(Photo prise en contre-jour et travaillée avec LghtZone pour la récupérer si possible)
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Poursuivant notre route vers l'Allemagne, nous avons bivouaqué à Kolobrzeg, encore un port, dont je ne vous présente que la ville :
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Une église coincée entre des constructions staliniennes :
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Les couleurs pastel des habitations, caractéristiques des pays que nous avons traversés :
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Les immeubles type HLM rénovés, avec des couleurs inhabituelles :
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Il se trouve encore des clapiers non rénovés, témoignages de l'ambiance des pays de l'Est avant la chute du rideau de fer :
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Et puis (dans le désordre) nous avons fait étape à Malbork, où se dresse le plus beau château de Pologne :
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Étape aussi à Krokowa :
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Étape aussi près des chantiers navals de Stettin (Szczecin), où nous avons liquidé tous nos zlotys dans une supérette à la coccinelle avant de passer en Allemagne. Il faisait horriblement lourd et nous avons essuyé un orage terrible, plein de bruit et de trombes d'eau
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Dernière étape à Gryfino, ville frontière au bord de l'Oder, qui matérialisa la séparation entre l'Ouest et l'Est, au temps des amabilités du siècle dernier
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Le pont sur l'Oder, au couchant.
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À suivre...

André