Un 1° Mai de Roy, en 2009

André Mar 5 Mai - 11:25

Bonjour à tous,

Pour leurs vacances pascales, Corinne, Alain, Léna et Morgane Roy (Pseudo Royac) sont passés à la maison, en nous laissant une invitation chez eux pour le 1° Mai.
Nous nous sommes rendus par temps clément dans les Deux Sèvres, près d'Airvault, non loin de Thouars : la belle campagne de France, précisément à Barroux de Soulièvres.

En voici quelques images
(NOTA : cliquer sur les rectangles blancs pour faire apparaître les images; recliquer pour fermer)

Fleurs de pissenlit montées en graines et renoncules âcres (Boutons d'or)

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Petit pont de pierre au bas de chez Alain et Corinne.

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Non loin de là, même les usines se mettent au vert. Par exemple, la société de surgelés Marie, a planté sa chaîne de fabrication et son immense congélateur qui pourrait abriter un Zeppelin dans les champs de colza.

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À la maison, il y avait une belle brochette de filles qui attendaient (peut-être) qu'Alain découvre l'entrée secrète de sa cave.

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La cave, la voici, creusée à la pioche dans la roche friable du pays. Alain assisté de Corinne y ont investi des heures de travail, tant pour le terrassement que pour la construction de la voûte. Le résultat ne souffre aucune critique. C'est magnifique, la température est idoine pour la conservation des crus et l'atmosphère propice à la dégustation. Nous avons d'ailleurs essayé un apéritif de pousses d'aubépine fait maison, qui, dans ce repaire de flibustiers avait des parfums d'alcool de contrebande.
Un grand moment.

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Le lendemain, Alain a sorti sa superbe Simca P60 Élysée de 1961 pour nous faire découvrir sa région, dans un confort aussi suranné que délicieux. D'ailleurs notre fille Sarah a tellement apprécié la ballade qu'elle me verrait bien faire l'acquisition d'une Citroën Traction Avant, ou d'une DS. Pour ma part, je préférerais une Versailles, ou une Chambord de la même époque...

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Quoi qu'il en soit, nous ne nous sommes pas fait prier pour monter à bord, dans des bruits, des odeurs et des positions assises d'antan. Toute notre enfance qui nous sautait au visage!

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Et nous voici à Airvault et son église du XII, au portail orné...

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et à l'intérieur majestueux.

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Puis nous roulons vaillamment vers Saint-Loup Lamairé et son châteaux, propriété privée qui fut temporairement entre les mains de Chantal Goya et Jean Jacques Debout.

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Le village lui-même vaut le détour, pour ses maisons à colombages, ses rues repavées et son aire de services pour camping-cars, gratuite et bien aménagée.

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Corinne voulut nous montrer dans quel misérable établissement scolaire elle est obligée de travailler : le collège sis dans le château des ducs de la Tremoïlle, que Marie de la Tour d'Auvergne obligea son mari Henri III à lui construire en menaçant de le quitter s'il ne s'exécutait pas. Ce que femme veut, n'est-ce pas, même au XVII siécle?

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Tout ceci se passe à Thouars.

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En fin de journée, quand les gosiers s'assèchent tandis que l'appétit de connaissance s'accroît, Alain nous conduisit, toujours à bord de l'Élysée quasi quinquagénaire, vers une autre cave de sa connaissance basée à Sainte Verge (non, il n'y a pas de faute d'orthographe : il ne manque pas de "i" après "V". Vous avez bien lu)

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Il y avait de quoi faire. Et nous le fîmes, mais modérément, en esthète du goût, manière de dire que nous avons bu du jus de Sainte Verge, qui, en l'occurrence, étaient des anjou doux, rosé et blancs, du Clos des Motèles.

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Bien d'autres choses seraient à montrer et à dire : mais nous les gardons pour nous, afin de nous les remémorer avec délices quand l'occasion de nous rencontrer de nouveau se présentera.
Mais dès maintenant, je remercie encore Corinne et Alain de nous avoir traités comme des... Roy.

André.