Les 1-2-3-4-5 septembre 2011 dans le Marais Poitevin
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Les 1-2-3-4-5 septembre 2011 dans le Marais Poitevin
Bonjour, Amis du LT
Lors du rassemblement d'août à Cize, nous avions envisagé de nous rencontrer encore une fois avant la reprise et la rentrée (pour ceux qui travaillent et pour ceux qui vont toujours à l'école). Nous, c'est-à-dire les Amis du Sud-Ouest. C'était informel, la date n'était pas vraiment choisie, et le lieu vaguement envisagé de sorte qu'il ne fut pas trop éloigné du domicile de Corinne et Alain qui, les malheureux, ne disposeraient que de leurs samedi et dimanche. Hé oui : il faut bien qu'il y en ait qui nous paient la retraite, comme nous-mêmes l'avons fait pour nos aînés.
Corinne s'était proposée pour contacter téléphoniquement les éventuels participants, et c'est ainsi que Myosette & Jean François, Francine & Jean-Paul, Corinne & Alain ainsi que Martine et moi devions nous assembler dans la charmante cité de Coulon (79510) d'abord, puis à Arçais (79210) par la suite
, Lors du rassemblement d'août à Cize, nous avions envisagé de nous rencontrer encore une fois avant la reprise et la rentrée (pour ceux qui travaillent et pour ceux qui vont toujours à l'école). Nous, c'est-à-dire les Amis du Sud-Ouest. C'était informel, la date n'était pas vraiment choisie, et le lieu vaguement envisagé de sorte qu'il ne fut pas trop éloigné du domicile de Corinne et Alain qui, les malheureux, ne disposeraient que de leurs samedi et dimanche. Hé oui : il faut bien qu'il y en ait qui nous paient la retraite, comme nous-mêmes l'avons fait pour nos aînés.
Corinne s'était proposée pour contacter téléphoniquement les éventuels participants, et c'est ainsi que Myosette & Jean François, Francine & Jean-Paul, Corinne & Alain ainsi que Martine et moi devions nous assembler dans la charmante cité de Coulon (79510) d'abord, puis à Arçais (79210) par la suite
Jeudi 1 Septembre :
Avec Myosette & Jean François, nous étions convenus d'un rendez-vous à Sainte Eulalie, au nord de Bordeaux, sur le parc de stationnement de Narbonne Accessoires afin de faire route ensemble jusqu'à Coulon. Si nous nous sommes retrouvés sans peine, en revanche, dès la sortie du parking nous nous sommes perdus de vue, pour nous rejoindre de nouveau à l'entrée de Saintes. Aussi, pour éviter de nouveau ce genre d'embarras, avons-nous continué la route sans nous lâcher d'un pneu.
Et c'est ainsi que nous sommes arrivés à Coulon sous une ondée orageuse diluvienne. Ça commençait fort!
Pour notre tranquillité d'esprit, à défaut de calme absolu, nous choisîmes de bivouaquer sur l'aire de services dévolue aux camping-cars. Celle-ci est en effet fort bien située par rapport au centre ville, très bien entretenue et excellemment aménagée (pleins d'eau non limités, vidange eaux grises et noires, sanitaires gratuits, seule la nuitée étant facturée 6 €), Malgré le coût raisonnable et la qualité de la prestation, nous avons assisté chaque matin que nous passâmes ici au festival des radins qui décampaient avant la venue de la préposée aux redevances, et qui revenaient dans la journée sans que la vergogne ne leur rougisse les joues. Être pingre à ce point, alors que l'on a investi dans des véhicules de 40, 50 voire 80.000€, ça laisse pantois!
Vendredi 2 Septembre :
C'était un journée splendide qui s'annonçait, sans un nuage. Après l'orage, il fallait en profiter.
Les autres candidats aux réjouissances ne nous rejoignant que dans le courant de la journée, Jean François et moi, partîmes matutinalement en quête de quelques clichés du lieu qui nous accueillait.
Coulon, c'est avant tout un port fluvial et des barques destinées aux touristes pour parcourir à la rame ou à la pigouille les innombrables canaux d'assainissement du marais poitevin. Comme en bien d'autres endroits de France, ce sont les Hollandais qui ont mené à bien ces travaux commandités par Henri IV (XVII° siècle).
Francine & Jean Paul nous rejoignirent sur l'aire de service, alors que nous étions attablés pour déjeuner, tandis que Corinne & Alain, pauvres malheureux encore en activité professionnelle, se fondirent après 20 H dans notre groupe d'oisifs rémunérés. Nous étions maintenant au complet, la fête pouvait battre son plein.
Petit trombinoscope des joyeux lurons
Petit trombinoscope des joyeux lurons
Samedii 3 Septembre :
La nuit relativement courte par suite de dîner tardif bien arrosé, nous légua un matin maussade, plein de menaces. Malgré tout, Jean-François et moi décidâmes de longer la Sèvre Niortaise jusqu'au profond du marais si possible. La pluie commençant à tomber alors que nous avions atteint La Sotterie, il nous fallut revenir dare-dare nous sans avoir photographié au préalable la très renommée maison aux volets bleus qui est comme l'emblème de la Venise Verte
Ce n'était que des ondées, abondantes certes mais brèves. Il suffisait à chacun de se protéger le temps nécessaire.
.Puis, à l'heure idoine de s'attabler pour un de ces moments qui comptent lors de nos rencontres non placées sous l'égide de la lutte anti-alcoolique, mais empreints d'aimable convivialité comme on souhaite à chacun d'en vivre tous les jours que Dieu faits,nous nous assîmes autour de la table commune.
L'estomac un peu lourd et l'esprit légèrement brumeux, dans une atmosphère un peu fraîche et humide, il fut décidé d'emporter avec soi bonne humeur et parapluie (pour les plus prévoyants ou les plus pessimistes) puis de rejoindre les embarcadères de Coulon pour la grande affaire du jour : s'aventurer sur les conches, rigoles, broues, gonnelles, biefs et autres fossés du marais à bord d'une barque à fond plat. Corinne était la plus enthousiaste de tous, Jean-Paul & Francine nous faisaient part de leur expérience en matière de navigation à rame, Jean-François immortalisait la scène, les filles papotaient et moi je scrutais le ciel renfrogné en grelottant déjà d'humidité attendue
. Je ne sais qui décida de prendre un forfait de 3H sur une plate de 10 places. Ça paraissait long malgré le calme et la beauté des paysages que nous allions traverser. Mais je dois à la vérité de préciser que nous n'avions pas envisagé de nous perdre dans ce dédale aquatique, ce qui ne nous ramena à bon port qu'au bout de 3H30 min... sans que le surplus nous soit facturé, encore heureux!
Alain s'installa à la gouverne, Francine à la rame bâbord et Jean-Paul au moteur tribord (vu sa musculature et la puissance développée, on ne peut parler de pagaie en ce qui le concerne. Il faut voir les chevaux en action!). Myosette et Corinne se chargèrent de la carte, et les autres se laissèrent promener.
À peine partis, nous nous étions étions déjà trompés d'itinéraire.
Alain s'installa à la gouverne, Francine à la rame bâbord et Jean-Paul au moteur tribord (vu sa musculature et la puissance développée, on ne peut parler de pagaie en ce qui le concerne. Il faut voir les chevaux en action!). Myosette et Corinne se chargèrent de la carte, et les autres se laissèrent promener.
À peine partis, nous nous étions étions déjà trompés d'itinéraire.
Plus tard, Francine céda sa place à Jean-François....
Cela dit, ce furent des moments pleins de joie, de rire, de cris et de blague mais aussi de silence pour goûter celui dans lequel nous baignions
.Nous rentrâmes malgré tout à bon port, transpercés jusqu'aux os par l'humidité ambiante, sauf les rameurs qui, eux, avaient fortement mouillé la chemise. Il ne restait cependant plus assez de force ni d'envie pour préparer le repas du soir. Aussi fut-il décidé d'aller dîner en ville, dans un de ces restaurants qui longent le quai.
Mal nous en prit : sans le savoir, nous échouâmes dans la plus mauvaise gargote de Coulon qui n'avait de satisfaisante que la rapidité du service. Et pour cause : on ne nous servit que du surgelé. À dose minimale, sans saveur et presque incomestible, le tout dans un vent coulis digne d'un château hanté. Les frites étaient dures comme du bois et les moules insipides et minuscules se révélèront indigestes pour certaines d'entre nous.dont le système gastrique sera barbouillé pendant 48 heures au moins.
Mal nous en prit : sans le savoir, nous échouâmes dans la plus mauvaise gargote de Coulon qui n'avait de satisfaisante que la rapidité du service. Et pour cause : on ne nous servit que du surgelé. À dose minimale, sans saveur et presque incomestible, le tout dans un vent coulis digne d'un château hanté. Les frites étaient dures comme du bois et les moules insipides et minuscules se révélèront indigestes pour certaines d'entre nous.dont le système gastrique sera barbouillé pendant 48 heures au moins.
Revenus au campement, un verre de prune à 70° de l'ami Jean-Paul s'il n'aida pas vraiment à la digestion ne pouvait en aucun cas nous ravager davantage.
Dimanche 4 Septembre :
Le temps se remettait au beau et laissait deviner un après-midi plein de lumière et de chaleur.Pour en profiter, nous nous rendîmes en convoi à Arçais, où, après avoir laissé les véhicules sur l'aire de service herbue, nous déambulâmes nonchalamment. Non loin du camping, se trouve un mur horriblement peint; il nous parut toutefois suffisamment singulier pour que nous posions une dernière fois devant, l'heure de regagner leurs pénates pour Corinne & Alain ainsi que Francine & Jean-Paul approchant à grands pas.
Les départs sont toujours tristes.
De plus, un petit vent aigrelet s'était mis à souffler, ça n'aide pas à enluminer le moral.
Aussi, pour le temps qui nous restait à passer ensemble, nous allions prendre nos repas dans le spacieux Karmann de Myosette & Jean-françois, au chaud comme dans un cocon
De plus, un petit vent aigrelet s'était mis à souffler, ça n'aide pas à enluminer le moral.
Aussi, pour le temps qui nous restait à passer ensemble, nous allions prendre nos repas dans le spacieux Karmann de Myosette & Jean-françois, au chaud comme dans un cocon
Lundi 5 Septembre :
Il a plu à verse durant la nuit, au point qu'un camping-car voisin, craignant sans doute de ne pouvoir quitter son emplacement détrempé, déguerpit sur le coup de 2H du matin. En réalité, au matin, sous un grand soleil, la prairie sécha rapidement.
Nous, laissant dormir Martine comme lérot en hibernation, allâmes à la découverte des bords de la voie d'eau principale d'Arçais.
C'est là que je découvris enfin une étendue de lentilles d'eau qui, sans doute, donne son nom de Venise Verte à l'endroit.
Nous, laissant dormir Martine comme lérot en hibernation, allâmes à la découverte des bords de la voie d'eau principale d'Arçais.
C'est là que je découvris enfin une étendue de lentilles d'eau qui, sans doute, donne son nom de Venise Verte à l'endroit.
La lumière qui nous avait manqué lors de notre parcours nautique se rattrapait aujourd'hui.
Mais il nous fallut nous en retourner.
Après le repas de midi, nous reprîmes la route, l'un derrière l'autre, non sans nous être promis de remettre le couvert le plus tôt possible. Avant le Pont d'Aquitaine, nous nous séparâmes, Myosette & Jean-François pour s'enfoncer dans les Landes, nous pour atteindre le Médoc.
Nous garderons de ce séjour le souvenir des échanges chaleureux ainsi que celui du charme des canaux, aussi bien par temps de grisaille que par grand soleil, que l'on borde des chemins, des routes ou des bocages. Quelques photos ne réussissent par à en restituer le climat
Au final,, d'excellentes et riches heures pour prolonger l'été, les vacances et resserrer des liens d'affection mutuelle.
Que chacun cultive de la sorte l'amitié dont il est honoré...
.. ainsi que l'amour des siens!
André
Dernière édition par André le Dim 11 Sep - 5:39, édité 1 fois (Raison : fignolages divers)
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Linux? Pas assez cher, mon fils!
Re: Les 1-2-3-4-5 septembre 2011 dans le Marais Poitevin
Salut André et merci
Superbes paysages et superbes photos !!
L'épisode de la gargote nous a rappelé un mauvais souvenir à Pise où nous nous sommes faits "harponnés" par une serveuse très souriante qui nous a proposé une table.
Nous nous sommes laissés faire car nous étions affamés et nous avions très chaud mais nous avons vite compris que ce n'était pas de la cuisine traditionnelle, mais bien du surgelé et pour preuve mon épouse avait encore du papier de l'emballage collé à ses cannellonis.
Et pour couronner le tout c'était très cher.
Donc méfiance...
Il me tarde d’être à la retraite et de pouvoir faire comme vous, partir quand bon nous semble...
Encore merci pour cette très agréable balade dans le marais poitevin.
tacaco
Superbes paysages et superbes photos !!
L'épisode de la gargote nous a rappelé un mauvais souvenir à Pise où nous nous sommes faits "harponnés" par une serveuse très souriante qui nous a proposé une table.
Nous nous sommes laissés faire car nous étions affamés et nous avions très chaud mais nous avons vite compris que ce n'était pas de la cuisine traditionnelle, mais bien du surgelé et pour preuve mon épouse avait encore du papier de l'emballage collé à ses cannellonis.
Et pour couronner le tout c'était très cher.
Donc méfiance...
Il me tarde d’être à la retraite et de pouvoir faire comme vous, partir quand bon nous semble...
Encore merci pour cette très agréable balade dans le marais poitevin.
tacaco
tacaco- Nombre de messages : 292
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