L'île d'Oléron et environs sous la pluie (Avril 2018)
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L'île d'Oléron et environs sous la pluie (Avril 2018)
Amis du LT, bonjour
Premier jour, 7 Avril
Deuxième jour, 8 Avril
Troisième jour, 9 Avril
Au matin le soleil luisait avec effronterie, comme pour nous narguer. J'en profitai pour sortir de bonne heure et tirer quelques photos d'ombres et lumière
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André
Premier jour, 7 Avril
Nous étions convenus, Corinne&Alain, Francine&Jean-Paul et nous-mêmes de nous retrouver à Fouras, le samedi 7 avril. Le temps était maussade, le vent aigrelet, la pluie menaçait, mais nous décidâmes quand même d'affronter les éléments hostiles.
Les deux CC Fleurette d'antan d'Alain et Jean-Paul nous attendaient sur le parking de La Fumée, à Fouras quand nous arrivâmes vers midi. Et tout de suite, il fallut chercher une solution de stationnement autres que celle de Fouras qui prétendait soulager notre porte-monnaie de 38€ la journée pour simplement poser les roues et sans le moindre service offert. Piège à touristes à fuir sans tergiverser
Ce que nous fîmes pour visiter Rochefort sous les parapluies, et sans rencontrer les célèbres demoiselles (Catherine Deneuve et Françoise Dorléac) du film de Jacques Demy. Puis, l'inclémence du temps n'invitant pas à la flânerie, nous déguerpîmes vers des lieux plus hospitaliers, si tant est qu'il y en eût. Et c'est donc au pied des remparts de la cité fortifiée de Brouage, patrie de Samuel de Champlain (1567?~1635), co-fondateur de Québec, que nous nous regroupâmes comme des brebis en recherche de chaleur et de sécurité.
-Les deux CC Fleurette d'antan d'Alain et Jean-Paul nous attendaient sur le parking de La Fumée, à Fouras quand nous arrivâmes vers midi. Et tout de suite, il fallut chercher une solution de stationnement autres que celle de Fouras qui prétendait soulager notre porte-monnaie de 38€ la journée pour simplement poser les roues et sans le moindre service offert. Piège à touristes à fuir sans tergiverser
Ce que nous fîmes pour visiter Rochefort sous les parapluies, et sans rencontrer les célèbres demoiselles (Catherine Deneuve et Françoise Dorléac) du film de Jacques Demy. Puis, l'inclémence du temps n'invitant pas à la flânerie, nous déguerpîmes vers des lieux plus hospitaliers, si tant est qu'il y en eût. Et c'est donc au pied des remparts de la cité fortifiée de Brouage, patrie de Samuel de Champlain (1567?~1635), co-fondateur de Québec, que nous nous regroupâmes comme des brebis en recherche de chaleur et de sécurité.
Dès notre installation, il se mit à tomber des hallebardes (normal, vu l'endroit), mais par chance c'était l'heure d'arroser l'acquisition d'Alain, à savoir un LT31 Fleurette. Tous serrés dans ladite acquisition, nous entendîmes péter le bouchon de champagne avant de sentir le friselis des bulles sur la langue. Et de discussions en bouteilles ouvertes et verres vidés, le soir descendit sur le campement qui allait se trouver sous la drache toute le nuit durant.
-Deuxième jour, 8 Avril
Au matin, cependant, les vannes du ciel furent fermées et il fut alors possible de déambuler dans la vieille ville, nettoyée à grandes eaux, ce qui n'était pas sans charme non plus.
-Un camping-car étant fait pour se déplacer, il fut décidé après un intense remue-méninges que nous pourrions nous rendre sur l'île d'Oléron, située en face de Brouage.
Aussitôt dit aussitôt fait : nous voici en convoi traversant sur le grand pont courbe reliant l'île au continent puis stationnant non sans mal au Château d'Oléron sur un parking en pente, étroit, encombré sur lequel il convenait de se placer en usant d'huile de machine à coudre et de chausse-pied.
-Aussitôt dit aussitôt fait : nous voici en convoi traversant sur le grand pont courbe reliant l'île au continent puis stationnant non sans mal au Château d'Oléron sur un parking en pente, étroit, encombré sur lequel il convenait de se placer en usant d'huile de machine à coudre et de chausse-pied.
L'objectif était de partir en baguenaude à travers la ville et d'acheter un pain spécial dans une boulangerie de forte renommée connue jusqu'au fin fond des Deux-Sèvres, à Barroux même, preuve s'il en est que cette réputation n'est pas de faible audience.
-Comme nous ne pouvions décemment pas camper sur ce parking d'entrée de ville, nous optâmes pour l'aire de services officielle de Château d'Oléron, en fait un ancien camping transformé. Pour une somme modique que l'on règle à une borne à l'entrée de l'aire, nous eûmes droit chacun à une plateforme bétonnée, un branchement électrique et des sanitaires avec douches et eau chaude. Pourquoi se priver?
Malgré l'air frais et le vent océanique, nous cassâmes la croûte en table commune dehors avant d'aller digérer pédestrement le long de la mer et alentours.
-Malgré l'air frais et le vent océanique, nous cassâmes la croûte en table commune dehors avant d'aller digérer pédestrement le long de la mer et alentours.
Troisième jour, 9 Avril
Le lendemain, après une nuit pas trop humide enfin, les gourmands voulurent aller au restaurant, pour un moule-frites, susceptible d'effacer de nos mémoires horrifiées le souvenir d'un même plat consommé naguère à Coulon, dans le marais poitevin, plat qui nous marqua puisque des années plus tard nous en parlons encore. Et, ma foi, il faut bien le dire, nous eûmes beaucoup plus de chance à BoyardVille. Le Bistro de la Mer ne mérite que des éloges : serveuse accorte, ambiance avenante, moules chaudes et cuisinées à point, frites moelleuses, et le colombrad d'accompagnement fut, quant à lui, d'excellente tenue.
-Avant de passer à table, nous allâmes nous ouvrir l'appétit au grand air, sur la plage qui fait face au célèbre Fort Boyard. Il y avait là une étrange pelleteuse sur flotteurs et patins montés sur crémaillère qui ne manqua pas d'intriguer les uns et les autres
-Autant ragaillardis par cet excellent repas que par la météo qui s'était mise à nous faire risette, nous poussâmes jusqu'à Chassiron très visité pour son célèbre phare zébré, sis tout à la pointe de l'ïle, ainsi que pour sa côte sauvage
-Et comme à chaque fois que nous nous déplaçons en camping-car, il fallut, avant la nuit, se mettre en quête d'un endroit tranquille pour dormir. C'est ainsi que nous arrivâmes au port de pêche de La Cotinière, un des plus importants sur la façade atlantique. Il se trouvait là, surplombant le chantier naval et la rade, un grand parking sur lequel les pêcheurs étendent leurs filets et qui avait pour caractéristique d'être interdit au camping-car. Comme certains véhicules étaient déjà installés sur les lieux, nous fîmes de même, et la pluie se mit aussitôt à tambouriner sur les toits.
Mais il était l'heure sacrée de l'apéritif, cela ne nous nuisit guère
-Mais il était l'heure sacrée de l'apéritif, cela ne nous nuisit guère
Quatrième jour, 10 Avril
La nuit fut tranquille, sans visite intempestive de la maréchaussée pour nous déloger séance tenante; tout juste eût-on à déplorer quelques bruits sourds de l'activité portuaire qui ne s'arrête jamais. La pluie, cependant, les étouffait gentiment, ce qui me permit, à moi, de roupiller comme un loir, de me lever de bonne heure pour tenter de tirer quelques photos honorables, si tant est que cela soit possible, sous un ciel moins inclément quoique peu lumineux
-Toujours animés par une intense bougeote, nous retraversâmes le grand pont pour rejoindre le continent et passer un après-midi venteux mais ensoleillé à La Palmyre, où il était formellement interdit de s'installer pour la nuit sur le grand espace de stationnement du célèbre zoo. Nous nous contentâmes d'y déjeuner chacun en son CC, puis d'effectuer une promenade digestive le long de la plage extrêmement ventilée. Puis, ne pouvant bivouaquer la nuit en cet endroit pourtant quasiment vide, nous mîmes le cap sur Mornac-sur-Seudre, que je connaissais déjà, et son aire de stationnement réservée aux camping-cars.
Hélas, en cette saison particulièrement humide, il ne fut pas possible de se garer sur la zone herbue prévue sans risquer d'y planter les roues et de ne pouvoir en sortir. Nous nous rangeâmes donc à la queue leu leu sur un espace asphalté, entre la route et la voie ferrée du vapeur hors d'âge classé monument historique appelé "Petit train des Mouettes".
Cela ne nous gêna pas le moins du monde pour papoter, puis pour siffler l'apéritif jusqu'à plus d'heure, tous dans l'Hymer (le CC accueillant changeait chaque jour), quand la pluie revint avec fracas pour s'éterniser la nuit durant
-Hélas, en cette saison particulièrement humide, il ne fut pas possible de se garer sur la zone herbue prévue sans risquer d'y planter les roues et de ne pouvoir en sortir. Nous nous rangeâmes donc à la queue leu leu sur un espace asphalté, entre la route et la voie ferrée du vapeur hors d'âge classé monument historique appelé "Petit train des Mouettes".
Cela ne nous gêna pas le moins du monde pour papoter, puis pour siffler l'apéritif jusqu'à plus d'heure, tous dans l'Hymer (le CC accueillant changeait chaque jour), quand la pluie revint avec fracas pour s'éterniser la nuit durant
Cinquième jour, 11 Avril
Au matin le soleil luisait avec effronterie, comme pour nous narguer. J'en profitai pour sortir de bonne heure et tirer quelques photos d'ombres et lumière
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Durant ma chasse photographique, Francine&Jean-Paul s'en retournèrent dans leur Touraine.
Corinne&Alain proposèrent alors que nous nous rendions à Mortagne-sur-Gironde où nous avons bien des souvenirs communs, pour avoir pratiqué cet endroit ensemble et à plusieurs reprises.
Nous y déjeunâmes, alors que soufflait un vent violent. La journée s'annonçait encore assez capricieuse. Mais peu importait puisque nous allions rentrer en Médoc, laissant Corinne&Alain poursuivre leur périple à petite vitesse qui devait les conduire à Talence pour le lendemain.
Au final, nous vécûmes de bien agréables moments et si vous voyez que le temps menace de faire capoter vos projets de sortie, passez outre : le pluie et le gros temps ne sont pas des motifs valables d'annulation. La preuve
Bonnes baguenaudes à tousCorinne&Alain proposèrent alors que nous nous rendions à Mortagne-sur-Gironde où nous avons bien des souvenirs communs, pour avoir pratiqué cet endroit ensemble et à plusieurs reprises.
Nous y déjeunâmes, alors que soufflait un vent violent. La journée s'annonçait encore assez capricieuse. Mais peu importait puisque nous allions rentrer en Médoc, laissant Corinne&Alain poursuivre leur périple à petite vitesse qui devait les conduire à Talence pour le lendemain.
Au final, nous vécûmes de bien agréables moments et si vous voyez que le temps menace de faire capoter vos projets de sortie, passez outre : le pluie et le gros temps ne sont pas des motifs valables d'annulation. La preuve
André
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Linux? Pas assez cher, mon fils!
Re: L'île d'Oléron et environs sous la pluie (Avril 2018)
Bonjour les amis,
La rencontre des Fleurettes s'est bien passé, s'ils nous font un petit, on vous en garde un ?
Heureusement, un Hymer accompagnait pour les surveiller.
Vivement le grand départ d'été.
Alain
La rencontre des Fleurettes s'est bien passé, s'ils nous font un petit, on vous en garde un ?
Heureusement, un Hymer accompagnait pour les surveiller.
Vivement le grand départ d'été.
Alain
RC79- Nombre de messages : 550
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Emploi/loisirs : AGENT DE MAITRISE - ROULER EN LT
Humeur : sidéré, dégouté, cauchemardesque
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