Balade alsacienne Juin-Juillet 2021

Le 28 juin, je me trouvais à l'université de Strasbourg. Un ami y présentait sa thèse sur Léon Tolstoï dans le cadre d'un doctorat en théologie. Ce n'est pas que le sujet me passionnait outre mesure, mais quand un ami a besoin de soutien moral, on ne se dérobe pas, et c'est le coeur joyeux que l'on prend la route, quand bien même 950kms séparent mon domicile de la capitale alsacienne. Jusqu'à lors, je n'avais fait que traverser la contrée pour me rendre en Scandinavie. C'était donc une occasion en or de la visiter enfin.

L'Alsace, dans l'imaginaire de chacun, est une région de choucroute, de pains d'épices, de vignes, de géraniums aux fenêtres, de maisons à colombages, de cigognes et de bières diverses. Je n'ai pas trouvé de fenêtres avec de la choucroute collée aux vitres, mais celle-ci, à Kayserberg, qui réunit quelques-uns des ingrédients cités.

L'Alsace, c'est aussi une région où habitent certains Amis du LT. Je veux parler de Nathalie et Philippe, que je n'avais pas revus depuis 5 ans, les deux dernières années de pandémie n'ayant pas facilité les choses. Ils se trouvent entre Colmar et Mulhouse, en un village typique nommé Battenheim. Typique parce que toute construction est prétexte à décoration florale, comme le puits sur le trottoir, près de chez eux et parce que  de vraies cigognes nichent sur le clocher et que des cigognes en fer sont placées dans les plates-bandes.

Philippe nous (Martine et moi) attendait, Nathalie était encore au travail lors de notre arrivée. J'en ai profité pour garer notre engin dans la cours, à proximité du LT que Philippe restaure, et dont l'aventure est racontée sur ce forum

Il est peut-être temps de vous présenter en images Nathalie et Philippe, que les anciens connaissent bien, comme compagnons avenants et joyeux drilles. Ils ont participé aux rassemblements d'été jusqu'en 2016 et malheureusement, par la suite, des complications de santé de Philippe sont venues contrarier les rencontres. Je ne les ai pas trouvés vraiment changés, au contraire de moi, qui soupire de dépit chaque fois que je suis obligé de voir mon image dans un miroir.

Bien évidemment, nous avons été extrêmement bien reçus. Je ne raconterai pas ce que furent nos échanges, cela ne regarde que nous, ni la composition des repas, spécifiquement alsaciens, car je ne veux pas vous mettre l'eau à la bouche.
Nous sommes restés 2 nuits à Battenheim qui encadrèrent un jour plein mis à profit pour visiter le Musée automobile de Mulhouse. Je ne le connaissais que de réputation, d'ailleurs largement méritée; je fus ébloui : il s'agit du plus grand musée automobile du monde, avec 400 véhicules de tous âges en ordre de marche, et de 200 en réserve en cours de restauration.
Il est très difficile de rendre compte en photos des richesses technologiques qui y sont préservées. Il faut s'y rendre et  déguster sur place pour apprécier pleinement

La collection de Bugatti des frères Fritz et Hans Schlumpf, industriels de Mulhouse est à l'origine du musée. Aussi, la marque de Molsheim y est-elle fort représentée des premiers modèles au plus récent et le plus cher du musée, la Bugatti Veyron. Cependant, beaucoup d'autres modèles de toutes marques y figurent

Le bâtiment qui abrite les voitures est immense. L'impression en est accrue par des murs de séparation recouverts de miroir

Ce fut un après-midi des plus agréables, d'autant que la pluie tombait : qu'aurait-on fait dehors, parapluie à la main? Bien sûr, il y avait des bars ouverts, avec procédure d'accueil assez stricte : document à remplir, masque sur le nez pour entrer, masque baissé pour boire (sans paille!), masque remis pour sortir. Va comprendre Charles!.