Pakistan... Suite

Pakistan....suite

Les escortes se succèdent en se contactant par radio.

Cette fois-ci, ce fut une escorte à "Mobylette" !
Deux "Levies" sur une espèce de grosse "Mob", ils allaient si peu vite que nous les sèmerons au bout de quelques kms; pour une fois nous avions droit à une vraie route, même si quelques trous ça et là venaient nous faire prendre conscience que le danger est toujours présent.
Nous ne reverrons jamais cette escorte...


Nous arriverons de nuit dans cet hôtel ou nous passerons deux nuits, pas une de plus, le "patrons" cherchant à nous garder plus longtemps pour faire du "chiffre". Il profitera de la situation à venir pour nous inciter à rester dans son établissement.
En effet, le lendemain serait un grand jour de manifestation à Quetta, de ce fait nous voilà "consignés" à l'hôtel au moins pour la journée.
Pour plus de sécurité, notre LT sera masqué par d'autres véhicules afin de ne pas être visible de l'extérieur !
Nous aurons aussi la "chance" d'avoir une garde policière d'une dizaine de policiers venus assurer notre sécurité, mais aussi celle de l'établissement.
Grandes manifestations en réaction à des évênements étrangers qui se sont soldées par trente morts et le Consulat des USA en feu !
Nous avons bien entendu des cris, et vu des manifestants, mais on nous a recommandé de rester" invisibles", le tenancier de l'hôtel craignant pour ses murs.
Cela n'empêchera pas cet homme à me proposer alcool et stupéfiants, pourtant interdits...
Nous ferons la connaissance de Pakistanais en voyage qui étaient eux aussi à l'hôtel et qui étaient curieux de nous rencontrer.
Aprés avoir parlementé avec la police, il était prévu que nous aurions une escorte pour le lendemain matin pour quitter Quetta.
En fait, nous n'aurions rien du tout et nous profiterons de l'absence de l'hôtelier pour s'éclipser et tenter de quitter cette ville. Règlant le "parking" chaque jour, nous lui devons rien.
Nous entreprendrons alors un parcours du combattant explicité dans les posts précédents.

Le LT dans la cour de l'hôtel. Nous étions peu de résidents; un japonnais qui tentait lui aussi de "s'arracher" de Quetta et une demie douzaine de Pakistanais venus de Peshawar .


Des Pakistanais fiers de pouvoir serrer la main de Myosette !
C'est une chose qui ne se fait pas dans ces contrées, un homme ne doit pas toucher une femme autre que la sienne...
Par contre, je ,(Jeff), n'aurai pas le loisir d'en faire autant avec une Pakistanaise, pas de femme dans cet hôtel !

Je réussirai à sortir de l'hôtel "en fausse" pour faire quelques courses, quelques femmes en burkas et des Pakistanais trés aimables.
Le pain qui est à découper en suivant les pointillés !

Un de nos gardes lors de notre passage au Ministère de l'Intérieur Ballouchistanais.

Nous attendrons 30 mn devant une porte derrière laquelle il n'y avait personne...
Au premier plan, le commandant Jawad, de la police qui fera débloquer notre situation par le passage en commission au ministère de l'Intérieur de l'état.
Un autre officier en civil de la police qui règlera les problèmes de sécurité liés aux escortes vers Karachi.

Aprés avoir obtenu l'autorisation de quitter Quetta, nous accepterons enfin de pénêtrer sur le parking de la Police pour une nuit.
A gauche, le "bus" de Thierry et sa famille, le lendemain, nous prendrons la route de Karachi à 7H00.

Aprés la rocambolesque "sortie" de Quetta, nous revoilà enfin sur la route avec quelques plaisirs de saison, ici du raisin présenté de jolie façon.

Ce broc annonce le......Carburant, nous ferons le plein, un thé et à nouveau la "route" , du moins ce qu'il en reste.


De gros "cailloux" transportés de la sorte et qui nous ont donné quelques frayeurs durant des centaines de km...