Séjour à la neige au Lioran (Février 2019)
3 participants
Page 1 sur 1
Séjour à la neige au Lioran (Février 2019)
Bonjour, Amis du LT
Pour la troisième fois, nous avons retrouvé Corinne et Alain, accompagnés de Morgane, au caravaneige de Laveissière (Cantal), qui se situe au bas de la station du Lioran. Ma soeur Brigitte et son homme, le grand Patrice, que nous nommerons par la suite Bibiche et Doudou, étaient également présents pour tester dans de rudes conditions leur camping-car, un Hymer 584 comme le mien mais plus beau, récemment acquis.
Ils ne purent mener ce test à bien, car le temps fut plus que clément, carrément printanier hormis la nuit où il se mettait à geler fortement. Nous étions bien loin des séjours précédents déjà racontés ici :
Il suffit de suivre les liens ci-dessus et de comparer les images qui suivent pour s'en rendre compte
Pourtant, il avait neigé quelque temps auparavant, d'importantes plaques subsistaient à l'ombre et les sommets étaient blancs. Nous n'étions pas venus pour rien, semblait-il, simplement le séjour au caravaneige serait moins contraignant et tout aussi plaisant, Arlette, la gérante, nous accueillant toujours avec sympathie et compétence.
L'avantage de stationner au caravaneige est de disposer d'un branchement électrique permanent pour le chauffage - nous étions équipés de radiateurs à bains d'huile, silencieux et performants -, de sanitaires chauffés pour toilettes et douches chaudes, et d'un service de navettes gratuit pour nous emmener à la station et nous en ramener le soir venu. On n'est pas les rois du pétrole, là?
Là haut, sous un soleil généreux, certains allèrent crapahuter, d'autres préférèrent lézarder et avant de redescendre il sembla judicieux de faire une photo de groupe
Avant de prendre la navette du retour, il sembla de s'envoyer quelque chose de chaud derrière la cravate, tout en flemmardant à la terrasse du troquet à touristes.
Le lendemain fut consacré à l'ascension du Plomb du Cantal (1855m). Qu'on se rassure : les neuf dixièmes du trajet s'effectuent en téléphérique et le restant par un escalier de bois glissant qui incita la majorité d'entre nous à s'asseoir pour contempler les ailes volantes dans le ciel d'azur, les gens alentour et le paysage fort plaisant.
Pour gagner sa place dans une cabine de téléphérique, il faut s'armer de patience et faire la queue dans une espèce de gros intestin transparent permettant de passer le temps en admirant le paysage.
Une fois dans la cabine, où l'on s'entasse comme des harengs en caque, ce qui n'entama pas le moins du monde la bonne humeur de Coco. Pourtant, il faut éviter de se faire éborgner par des bâtons de ski ou de se faire gifler par des planches imprudemment manoeuvrées, être sur le qui-vive en permanence. Mais en respectant ces consignes d'élémentaire sécurité on parvient à destination en quelques minutes. La suite en images
Là haut, dans l'air vif et sous un soleil radieux, le calme et la beauté du paysage sont une véritable récompense.
Pour les plus courageux, à savoir Alain et Morgane, il restait à gravir le Plomb du Cantal, ce qu'ils firent tandis que le restant de le troupe, posant chacun son séant sur une pierre plate, s'adonna béatement à la dégustation de l'exquise douceur du moment en pensant, un petit peu, à ceux qui étaient absents pour cause d'obligations professionnelles ou simple malchance.
Comme au bout d'un long moment, nous commencions à sentir l'ankylose nous gagner par le postérieur, nous nous décollâmes de nos sièges en pierre pour redescendre à la station où nous avions à prendre la navette de retour. Nous avions une bonne heure de battement à tuer proprement. Un vin chaud à siroter dans un bar cliquant équipé de tables massives faussement rustiques nous parut le moyen idoine d'atteindre cet objectif sans nous torturer la patience outre mesure.
Le soir venu, après notre retour au caravaneige, il fut décidé d'aller goûter les spécialités auvergnates dans un restaurant du village. Le choix ne fut pas cornélien : il n'y en avait qu'un, très originalement nommé le Cheval Blanc. Et alors, les gars et les filles, si vous passez par Laveissière, arrêtez-vous dans cette cantine qui ne fait pas dans le tape-à-l'oeil. Il y a belle lurette que les tapisserie n'ont pas été refaites, ni les décorations mises au goût du jour; les tables sont proches les unes des autres, dans une salle commune, sans séparation. Certes... Mais une matrone officie aux fourneaux, une solide gaillarde qui propose une nourriture roborative exclusivement mitonnée sur place, avec des produits locaux et surtout pas de surgelés. Truffade, choux farci, terrine de foie aux myrtilles, potée aux choux, charcuterie du terroir, fromage de Salers, Saint Nectaire ou bleu d'Auvergne, le tout arrosé d'un joli vin rouge du Puy de Dôme. Tout le monde fut satisfait de la qualité autant que de la quantité.
Malheureusement, je n'ai pas pris de photos de ces instants pantagruéliques, mais simplement une photo de la façade le lendemain, au téléphone portable
C'est alors que Alain, Coco & Morgane regagnèrent leurs pénates deux-sévriennes, tandis que le météo persistant au beau temps, nous restâmes sur place, avec l'envie de crapahuter dans la neige. De nouveau la navette nous transporta jusqu'à la station d'où nous prîmes gaillardement, sans équipement spécifique, quelque chemin entre les sapins. La neige était molle par places, nous nous enfoncions jusqu'au genoux; ou bien elle était gelée, et c'était un exploit que ne pas passer cul par dessus tête. Assez vite, nous déclarâmes forfait, et vu le temps dont nous disposions avant le soir, nous décidâmes de revenir à pied à Laveissière.
Pour ce faire, on nous déconseilla de suivre la route nationale, très fréquentée et donc dangereuse; on nous indiqua une route facile et sans danger. En réalité, la route en question était couverte de neige, molle ou gelée elle aussi, et c'est assez fatigués, mais contents de l'avoir réussi que nous rejoignîmes le camp de base après 7 kms d'une marche qui n'avait rien d'une promenade malgré la beauté de l'environnement
Le soir, un apéritif au Birlou Sauvigon qu'accompagnaient des tartines de pâtés au piment d'Espelette ainsi que d'un foie gras landais fait maison, suffit à nous remplir la panse tout en nous dispensant d'un somnifère. La nuit fut ronflante
Et nous fallut revenir à la maison.
Allons-nous nous plaindre? Certainement pas, il n'y eut aucune difficultés et celles qui sont évoquées sont exagérées
Ce fut un séjour très agréable, comme chacun de ceux que nous avons passés ici, dans des conditions climatiques chaque fois différentes. Et sans doute nous en reste-il d'autres à découvrir. Aussi dis-je, en remerciant nos compagnons d'aventure : "Vivement l'an prochain"
André
Pour la troisième fois, nous avons retrouvé Corinne et Alain, accompagnés de Morgane, au caravaneige de Laveissière (Cantal), qui se situe au bas de la station du Lioran. Ma soeur Brigitte et son homme, le grand Patrice, que nous nommerons par la suite Bibiche et Doudou, étaient également présents pour tester dans de rudes conditions leur camping-car, un Hymer 584 comme le mien mais plus beau, récemment acquis.
Ils ne purent mener ce test à bien, car le temps fut plus que clément, carrément printanier hormis la nuit où il se mettait à geler fortement. Nous étions bien loin des séjours précédents déjà racontés ici :
Il suffit de suivre les liens ci-dessus et de comparer les images qui suivent pour s'en rendre compte
Pourtant, il avait neigé quelque temps auparavant, d'importantes plaques subsistaient à l'ombre et les sommets étaient blancs. Nous n'étions pas venus pour rien, semblait-il, simplement le séjour au caravaneige serait moins contraignant et tout aussi plaisant, Arlette, la gérante, nous accueillant toujours avec sympathie et compétence.
L'avantage de stationner au caravaneige est de disposer d'un branchement électrique permanent pour le chauffage - nous étions équipés de radiateurs à bains d'huile, silencieux et performants -, de sanitaires chauffés pour toilettes et douches chaudes, et d'un service de navettes gratuit pour nous emmener à la station et nous en ramener le soir venu. On n'est pas les rois du pétrole, là?
Là haut, sous un soleil généreux, certains allèrent crapahuter, d'autres préférèrent lézarder et avant de redescendre il sembla judicieux de faire une photo de groupe
Avant de prendre la navette du retour, il sembla de s'envoyer quelque chose de chaud derrière la cravate, tout en flemmardant à la terrasse du troquet à touristes.
Le lendemain fut consacré à l'ascension du Plomb du Cantal (1855m). Qu'on se rassure : les neuf dixièmes du trajet s'effectuent en téléphérique et le restant par un escalier de bois glissant qui incita la majorité d'entre nous à s'asseoir pour contempler les ailes volantes dans le ciel d'azur, les gens alentour et le paysage fort plaisant.
Pour gagner sa place dans une cabine de téléphérique, il faut s'armer de patience et faire la queue dans une espèce de gros intestin transparent permettant de passer le temps en admirant le paysage.
Une fois dans la cabine, où l'on s'entasse comme des harengs en caque, ce qui n'entama pas le moins du monde la bonne humeur de Coco. Pourtant, il faut éviter de se faire éborgner par des bâtons de ski ou de se faire gifler par des planches imprudemment manoeuvrées, être sur le qui-vive en permanence. Mais en respectant ces consignes d'élémentaire sécurité on parvient à destination en quelques minutes. La suite en images
Là haut, dans l'air vif et sous un soleil radieux, le calme et la beauté du paysage sont une véritable récompense.
Pour les plus courageux, à savoir Alain et Morgane, il restait à gravir le Plomb du Cantal, ce qu'ils firent tandis que le restant de le troupe, posant chacun son séant sur une pierre plate, s'adonna béatement à la dégustation de l'exquise douceur du moment en pensant, un petit peu, à ceux qui étaient absents pour cause d'obligations professionnelles ou simple malchance.
Comme au bout d'un long moment, nous commencions à sentir l'ankylose nous gagner par le postérieur, nous nous décollâmes de nos sièges en pierre pour redescendre à la station où nous avions à prendre la navette de retour. Nous avions une bonne heure de battement à tuer proprement. Un vin chaud à siroter dans un bar cliquant équipé de tables massives faussement rustiques nous parut le moyen idoine d'atteindre cet objectif sans nous torturer la patience outre mesure.
Le soir venu, après notre retour au caravaneige, il fut décidé d'aller goûter les spécialités auvergnates dans un restaurant du village. Le choix ne fut pas cornélien : il n'y en avait qu'un, très originalement nommé le Cheval Blanc. Et alors, les gars et les filles, si vous passez par Laveissière, arrêtez-vous dans cette cantine qui ne fait pas dans le tape-à-l'oeil. Il y a belle lurette que les tapisserie n'ont pas été refaites, ni les décorations mises au goût du jour; les tables sont proches les unes des autres, dans une salle commune, sans séparation. Certes... Mais une matrone officie aux fourneaux, une solide gaillarde qui propose une nourriture roborative exclusivement mitonnée sur place, avec des produits locaux et surtout pas de surgelés. Truffade, choux farci, terrine de foie aux myrtilles, potée aux choux, charcuterie du terroir, fromage de Salers, Saint Nectaire ou bleu d'Auvergne, le tout arrosé d'un joli vin rouge du Puy de Dôme. Tout le monde fut satisfait de la qualité autant que de la quantité.
Malheureusement, je n'ai pas pris de photos de ces instants pantagruéliques, mais simplement une photo de la façade le lendemain, au téléphone portable
C'est alors que Alain, Coco & Morgane regagnèrent leurs pénates deux-sévriennes, tandis que le météo persistant au beau temps, nous restâmes sur place, avec l'envie de crapahuter dans la neige. De nouveau la navette nous transporta jusqu'à la station d'où nous prîmes gaillardement, sans équipement spécifique, quelque chemin entre les sapins. La neige était molle par places, nous nous enfoncions jusqu'au genoux; ou bien elle était gelée, et c'était un exploit que ne pas passer cul par dessus tête. Assez vite, nous déclarâmes forfait, et vu le temps dont nous disposions avant le soir, nous décidâmes de revenir à pied à Laveissière.
Pour ce faire, on nous déconseilla de suivre la route nationale, très fréquentée et donc dangereuse; on nous indiqua une route facile et sans danger. En réalité, la route en question était couverte de neige, molle ou gelée elle aussi, et c'est assez fatigués, mais contents de l'avoir réussi que nous rejoignîmes le camp de base après 7 kms d'une marche qui n'avait rien d'une promenade malgré la beauté de l'environnement
Le soir, un apéritif au Birlou Sauvigon qu'accompagnaient des tartines de pâtés au piment d'Espelette ainsi que d'un foie gras landais fait maison, suffit à nous remplir la panse tout en nous dispensant d'un somnifère. La nuit fut ronflante
Et nous fallut revenir à la maison.
Allons-nous nous plaindre? Certainement pas, il n'y eut aucune difficultés et celles qui sont évoquées sont exagérées
Ce fut un séjour très agréable, comme chacun de ceux que nous avons passés ici, dans des conditions climatiques chaque fois différentes. Et sans doute nous en reste-il d'autres à découvrir. Aussi dis-je, en remerciant nos compagnons d'aventure : "Vivement l'an prochain"
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je suis très déçu par le taux de compression appliqué aux images par l'hébergeur. Elles sont mousseuses et manquent totalement de piqué.
Je suis très déçu par le taux de compression appliqué aux images par l'hébergeur. Elles sont mousseuses et manquent totalement de piqué.
André
_________________
Linux? Pas assez cher, mon fils!
RC79- Nombre de messages : 550
Localisation : AIRVAULT (79)
Emploi/loisirs : AGENT DE MAITRISE - ROULER EN LT
Humeur : sidéré, dégouté, cauchemardesque
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Séjour à la neige au Lioran (Février 2019)
Ça, le Cantal, c'est chez moi.... les beaux volcans d'Auvergne sont notre quotidien ici
Et le Lioran, je suis juste à côté...
Et le Lioran, je suis juste à côté...
Loneko- Nombre de messages : 113
Age : 52
Localisation : Cantal Sud
Emploi/loisirs : Evènementiel
Date d'inscription : 01/09/2023
Sujets similaires
» Petit séjour à la neige (Février 2016)
» À la neige, au Lioran (Mars 2014)
» Les voeux 2019
» Pâques en charentaise (19~22/04/2019)
» Séjour chez Freak Brother Juin 2010
» À la neige, au Lioran (Mars 2014)
» Les voeux 2019
» Pâques en charentaise (19~22/04/2019)
» Séjour chez Freak Brother Juin 2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|