Pâques en charentaise (19~22/04/2019)
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Pâques en charentaise (19~22/04/2019)
Bonjour,
Comme chaque année en cette période, nous nous sommes accordés un séjour de détente avec Corinne & Alain, venus à bord de leur fringant Fleurette et nous dans les entrailles teutonnes de notre Hymer. Le temps était clément, l'endroit paisible et verdoyant, et l'ambiance détendue comme à l'accoutumée.
Nous avions choisi un lieu équidistant de Barroux et de Bordeaux, en bordure de Charente, sur l'île de la Grenouillette sise à Le Mung, limitrophe de Sant-savinien-sur-Charente. Il s'agit d'un endroit très accueillant pour nos cagouilles à roulettes, où tout est fait pour nous y recevoir gratuitement sur une aire d'hiver et une aire d'été, les services (eau propre et vidanges eaux grises et noires) étant en libre accès à l'entrée du camping tout proche. Malgré ces commodités, le calme et l'espace n'étant pas des moindres, le site n'apparaît pas mentionné dans les petits fascicules regroupant les aires de services gratuites édités par la pressé spécialisée. Les locaux, qui étaient majoritaires, ne s'en plaindront certainement pas : cette discrétion évite l'invasion
Tels que nous étions, la Charente étant juste derrière
Nous passerons brièvement sur ces moments traditionnels de convivialités où les bouchons pètent, les rires fusent et les propos galopent. Midi et soir, chaque jour, sauf celui du départ, jour où ne reniflons même pas le goulot d'une bouteille rebouchée : prudence et responsabilités obligent!
La météo et l'environnement vous demandez-vous?
Au matin, généralement nous avions une cavalcade moutonnante dans le ciel qui se reflétait esthétiquement sur le fleuve, et dans la matinée tout s'évaporait pour nous laissert un ciel bleu limpide.
Quant au fleuve subissant les effets de la marée, son flux était régulé par des écluses associées à un pont levant que nous n'avons jamais vu levé.
Saint-Savinien-sur-Charente, jadis appelé Saint-Savinien-Le-Port, est un village s'enorgueillissant du qualificatif "cité de caractère" qui fait tout pour mériter ce titre.La propreté y est exemplaire, des sacacacas pour chiens sont disponibles partout, les déjections canines étant punies d'amende, la floraison éclate au pied des arbres bordant les quais, des artistes et artisans sont accueillis dans un pôle spécifique,les galeries d'art se rencontrent en de multiples endroits, le marché couvert y est actif... Un endroit où il fait bon vivre, et les anglais qui traînent flegmatiquement ici semblent être de cet avis.
Mais ce que l'on ne peut manquer de voir, c'est l'église perchée sur le point haut point du village. Où que l'on soit, dès qu'on tourne la tête, on l'aperçoit.
Aussi avons-nous décidé de lui rendre visite, d'autant que son pédigrée la datant du XII et XIII siècle excitait notre saine curiosité. Son clocher en forme de tour carré, ajouté au XIV siècle par nos ennemis héréditaires du temps qu'ils vendangeaient l'Aquitaine, dans un style qui leur était personnel, le gothique Plantagenêt, ne nous laissait pas indifférent non plus
L'église, telle qu'on la découvre en se baguenaudant le matin, le long de la Charente...
... et telle qu'elle se profile au fond d'une rue en pente qui a contraint Coco, venue à vélo, à déposer pied à terre
Parvenus sur la place pavée de l'église, nous faisons connaissance avec les 'apôtres tous tregardant dans la même direction, sauf un, Juda qui leur tourne le dos (l'illustration ne montre pas ce détail éloquent)
L'intérieur du bâtiment, en revanche, nous a paru plus banal, mais je l'expose quand même parce que je vous sens fortement tiraillés par l'envie de savoir ce qu'il en est, et je ne voudrais pas que vous quittiez ce compte-rendu dans un état de frustration avancé.
Le dimanche de Pâques, Saint-Savinien était ville morte. Il n'est que de voir la place du marché, à laquelle on peut accéder par un passage couvert décoré de peintures en trompe-l'oeil assez naïves, certes, mais qui montrent bien que la municipalité entend embellir de toutes les manières son village
Nous en profitons, comme le jour précédent, pour découvrir des devantures d'époque encore dans leur jus...
... ou des détails insignifiants, comme ces coquelicots accrochés à un mur et dont la couleur s'accorde avec celle d'un antique Mercedes 508 garé derrière.
En vérité, les dimanche et jours fériés, la population du lieu, enfants, jeunes et vieux, se retrouve sur l'ïle aux loisirs située sur la commune limitrophe de Le Mung, séparée de Saint-Savinien par la Charente. De nombreuses attractions enchantent minots et parents ravis de la liesse de leur progéniture. Une des attractions originales consiste en des reproductions à l'échelle de différents types de navire, mues par un moteur électrique, sur lesquelles on peut embarquer et piloter sur un vaste plan d'eau
Mais le plus grand charme de cet endroit, c'est bien la Charente majestueuse, la verdure domptée, et la sérénité que l'on peut y goûter, en taquinant le goujon ou non
Nombre de camping-caristes charentais et d'autres venus en voisins de Vendée, Deux-Sèvres ou Vienne ne s'y sont pas trompés. J'en ai compté jusqu'à 27 le dimanche après-midi
Pour notre part, le séjour fut excellent, paisible et chaleureux, comme toujours lorsque nous sommes en bonne compagnie. Je vous souhaite à tous de vivre de la sorte avec votre LT, ou non, ne soyons pas sectaires.
Merci donc à Corinne & Alain pour ce moment, ainsi que l'aurait dit une certaine Valérie à un certain François
Pour comparer les sorties précédentes à la même période voici deux piqûres de rappel :
André
Comme chaque année en cette période, nous nous sommes accordés un séjour de détente avec Corinne & Alain, venus à bord de leur fringant Fleurette et nous dans les entrailles teutonnes de notre Hymer. Le temps était clément, l'endroit paisible et verdoyant, et l'ambiance détendue comme à l'accoutumée.
Nous avions choisi un lieu équidistant de Barroux et de Bordeaux, en bordure de Charente, sur l'île de la Grenouillette sise à Le Mung, limitrophe de Sant-savinien-sur-Charente. Il s'agit d'un endroit très accueillant pour nos cagouilles à roulettes, où tout est fait pour nous y recevoir gratuitement sur une aire d'hiver et une aire d'été, les services (eau propre et vidanges eaux grises et noires) étant en libre accès à l'entrée du camping tout proche. Malgré ces commodités, le calme et l'espace n'étant pas des moindres, le site n'apparaît pas mentionné dans les petits fascicules regroupant les aires de services gratuites édités par la pressé spécialisée. Les locaux, qui étaient majoritaires, ne s'en plaindront certainement pas : cette discrétion évite l'invasion
Tels que nous étions, la Charente étant juste derrière
Nous passerons brièvement sur ces moments traditionnels de convivialités où les bouchons pètent, les rires fusent et les propos galopent. Midi et soir, chaque jour, sauf celui du départ, jour où ne reniflons même pas le goulot d'une bouteille rebouchée : prudence et responsabilités obligent!
La météo et l'environnement vous demandez-vous?
Au matin, généralement nous avions une cavalcade moutonnante dans le ciel qui se reflétait esthétiquement sur le fleuve, et dans la matinée tout s'évaporait pour nous laissert un ciel bleu limpide.
Quant au fleuve subissant les effets de la marée, son flux était régulé par des écluses associées à un pont levant que nous n'avons jamais vu levé.
Saint-Savinien-sur-Charente, jadis appelé Saint-Savinien-Le-Port, est un village s'enorgueillissant du qualificatif "cité de caractère" qui fait tout pour mériter ce titre.La propreté y est exemplaire, des sacacacas pour chiens sont disponibles partout, les déjections canines étant punies d'amende, la floraison éclate au pied des arbres bordant les quais, des artistes et artisans sont accueillis dans un pôle spécifique,les galeries d'art se rencontrent en de multiples endroits, le marché couvert y est actif... Un endroit où il fait bon vivre, et les anglais qui traînent flegmatiquement ici semblent être de cet avis.
Mais ce que l'on ne peut manquer de voir, c'est l'église perchée sur le point haut point du village. Où que l'on soit, dès qu'on tourne la tête, on l'aperçoit.
Aussi avons-nous décidé de lui rendre visite, d'autant que son pédigrée la datant du XII et XIII siècle excitait notre saine curiosité. Son clocher en forme de tour carré, ajouté au XIV siècle par nos ennemis héréditaires du temps qu'ils vendangeaient l'Aquitaine, dans un style qui leur était personnel, le gothique Plantagenêt, ne nous laissait pas indifférent non plus
L'église, telle qu'on la découvre en se baguenaudant le matin, le long de la Charente...
... et telle qu'elle se profile au fond d'une rue en pente qui a contraint Coco, venue à vélo, à déposer pied à terre
Parvenus sur la place pavée de l'église, nous faisons connaissance avec les 'apôtres tous tregardant dans la même direction, sauf un, Juda qui leur tourne le dos (l'illustration ne montre pas ce détail éloquent)
L'intérieur du bâtiment, en revanche, nous a paru plus banal, mais je l'expose quand même parce que je vous sens fortement tiraillés par l'envie de savoir ce qu'il en est, et je ne voudrais pas que vous quittiez ce compte-rendu dans un état de frustration avancé.
Le dimanche de Pâques, Saint-Savinien était ville morte. Il n'est que de voir la place du marché, à laquelle on peut accéder par un passage couvert décoré de peintures en trompe-l'oeil assez naïves, certes, mais qui montrent bien que la municipalité entend embellir de toutes les manières son village
Nous en profitons, comme le jour précédent, pour découvrir des devantures d'époque encore dans leur jus...
... ou des détails insignifiants, comme ces coquelicots accrochés à un mur et dont la couleur s'accorde avec celle d'un antique Mercedes 508 garé derrière.
En vérité, les dimanche et jours fériés, la population du lieu, enfants, jeunes et vieux, se retrouve sur l'ïle aux loisirs située sur la commune limitrophe de Le Mung, séparée de Saint-Savinien par la Charente. De nombreuses attractions enchantent minots et parents ravis de la liesse de leur progéniture. Une des attractions originales consiste en des reproductions à l'échelle de différents types de navire, mues par un moteur électrique, sur lesquelles on peut embarquer et piloter sur un vaste plan d'eau
Mais le plus grand charme de cet endroit, c'est bien la Charente majestueuse, la verdure domptée, et la sérénité que l'on peut y goûter, en taquinant le goujon ou non
Nombre de camping-caristes charentais et d'autres venus en voisins de Vendée, Deux-Sèvres ou Vienne ne s'y sont pas trompés. J'en ai compté jusqu'à 27 le dimanche après-midi
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Merci donc à Corinne & Alain pour ce moment, ainsi que l'aurait dit une certaine Valérie à un certain François
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André
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