Iran... retour suite

Nous voici donc sur le point de quitter le Gofe Persique et de remonter petit à petit vers la mer Caspienne, tout au nord du pays.
Pour cela, nous avons souvent fréquenté internet pour relever la météo afin de savoir si nos souhaits de passer les montagnes Iraniennes du nord ne nous poseraient pas de problème.

Pour commencer, nous croiserons des marchands de balais !
Tout se vend au bord de la route...Je n'ai retenu que le côté graphique de ces ustensiles.

Nous remontons le pays en repassant à Shiraz, pour lequel nous garderons un bon souvenir.
Les routes sont longues et parfois ennuyantes, des lignes droites de 80 km, pas le moindre virage, pas une habitation à des "années lumière", un plateau qui n'en finissait plus, mais avec des paysages de toute beauté.

Sur la route de la soie, nous croiserons de nombreux caravansérails tombant en ruines.

Nous ferons laver le LT, mais les employés mettent la puissance maxi dans leurs nettoyeurs, ce qui aura pour effet d'abîmer la peinture et même attaquer les joints !

En fait, laver un camion ou une voiture , mais avec la même puissance ...

Nous arriverons à Esfahan, (Ispahan), jolie ville très dynamique, moderne, qui grouille de monde et qui attire les trouristes.
Nous ferons la visite de la splendide place des Imams, les mosquées, les bazars...

Un pont d'Esfahan de nuit, là aussi nous serons à nouveau abordés par des gens curieux de notre présence.


Nous ferons la connaissance d'un policier, qui intéressé par notre voyage souhaite acquèrir un véhicule semblable au notre pour visiter l'Europe. Nous passerons une soirée avec lui, toujours pour échanger sur nos pays respectifs.

À nouveau, alors que nous nous promenions le long d'une rivière à sec, nous faisons la connaissance de deux jeunes femmes avec qui nous échangeons durant une partie de l'après midi, à chaque fois, ce sont les Iraniens qui nous abordent, nous répondons toujours avec plaisir à ce type de rencontres.

Il y aura aussi la rencontre avec un personnage haut en couleur... Couleur au singulier, car il voit la vie tout en jaune et rien qu'en jaune; Sa "mobylette" est jaune, son pantalon, son polo, sa casquette, son sifflet, ses chaussures, son téléphone... Tout est jaune ! il m'abordera après l'avoir "immortalisé" sur une pelouse de la place des Imams oû il avait entamé une sieste.

Je lui ai quand-même fait remarquer une faute de goût : une de ses deux montres n'était pas totalement jaune, ainsi que la monture de ses lunettes...

Par contre...

Quelle noirceur !


En final, nous garderons un excellent souvenir de cette ville sur notre route vers le nord du pays.